La beauté de Marie Immaculée.

LA BEAUTÉ DE MARIE 

D’après Vicka dans: « À Medjugorje avec Marie »

Je crois que personne, sur la face de la terre, ne peut décrire pleinement la beauté de Marie. Nous ne réussissons pas à le faire, pas même nous, les voyants qui la voyons, malgré toutes les phrases et les exemples que nous utilisons pour parler d’elle.

Avant que ne commencent les apparitions, quand je me rendais à l’église pour prier, j’avais l’habitude de m’arrêter devant la statue de Notre-Dame de Lourdes qui se trouve à droite de l’autel, à l’intérieur de notre église paroissiale. Je fai­sais une halte aux pieds de la Vierge et je disais: «Comme elle est belle, la Sainte Vierge de Lourdes, elle est bellissima. Elle est magnifique!»

Mais quand nous avons vu Marie sur la colline, non seu­lement moi, mais tous les voyants, nous nous sommes rendu compte que même si cette statue était très belle, elle ne lui res­semblait pas du tout. Aujourd’hui je peux dire que dans le monde il y a des milliers d’images qui la représentent, mais aucune n’est vraiment semblable à elle et aucune ne réussit à manifester la beauté et la splendeur vraie de la Reine de la Paix.

Une fois nous lui avons demandé pourquoi elle était aussi belle. Pour nous, en effet, pas même la créature la plus belle de la terre ne pourrait jamais être comparée à elle. Marie alors nous répondit: «Je suis belle parce que j’aime. Vous devez aimer pour être beaux.» A la fin de cette apparition, Jakov, qui était petit, nous a dit: «Je pense que la Sainte Vierge ne dit pas la vérité!» Alors nous lui avons fait des reproches, lui disant que la Vierge ne pouvait certainement pas dire de mensonges, mais lui, nous regardant, a insisté: «Nous pouvons aimer toute notre vie, mais nous ne serons jamais beaux comme elle.»

Marie ne parlait pas de la beauté extérieure qui passe, mais de celle qui vient de l’intérieur et qui jaillit de la profondeur de notre cœur. Elle nous a dit: «Aujourd’hui vous vous pré­occupez trop de l’aspect extérieur, vous avez oublié la beauté dans votre cœur et dans votre âme.»

La Sainte Vierge ne veut pas que nous négligions l’inté­riorité. Nous devons nous occuper, avant tout, de la beauté intérieure; la beauté extérieure arrivera ensuite et nous serons beaux intérieurement et extérieurement, mais nous ne devons pas nous en préoccuper.

Avant que Notre-Dame apparaisse, on voit trois rayons de lumière [il s’agirait plutôt d’éclairs] très intenses: c’est le signe quelle est en train d’arriver. Peu avant quelle n’apparaisse, j’éprouve une émotion que je n’arrive pas à décrire, tout le ciel s’ouvre devant moi, plus rien [d’autre] n’existe, il y a seulement elle. A mes yeux, tout disparaît, nous restons seulement moi et elle.

Marie salue toujours avec ces paroles: «Que soit loué Jésus- Christ!» Et nous, nous répondons: «Que soit toujours loué Jésus et Marie!»

A l’inverse, quand elle est sur le point de s’en aller, elle dit: «Adieu, mes anges»  [il faut évidemment comprendre: au revoir], ou bien: «Allez en paix!» Parfois elle prononce aussi cette phrase: «Merci d’avoir répondu à mon appel.» Cela signifie que la Sainte Vierge veut que, quand arrivera le prochain message, nous nous appliquions à le vivre davantage et à le mettre en œuvre dans notre vie. A ce moment, je dépose à ses pieds toutes les intentions de prières que j’ai reçues durant la journée, mais je recommande d’une manière spéciale les malades.

La Vierge porte un vêtement gris, sur sa tête elle a un voile blanc à travers lequel on entrevoit ses cheveux noirs, et autour de la tête une couronne de douze étoiles. Elle a les yeux bleus resplendissants, mais d’un bleu ciel qui n’existe pas sur la terre; ses pieds reposent sur un nuage gris.

Dans les grandes festivités comme Noël et Pâques, mais aussi le jour de son anniversaire, dont elle nous a révélé que c’était le 5 août, comme aussi à l’occasion de l’anniversaire des apparitions du 25 juin et dans d’autres fêtes qui Lui sont consacrées, elle se montre avec un merveilleux vêtement doré. Elle nous apparaît comme une personne vivante!

En plus le jour de son anniversaire, ou du nôtre, elle nous fait don d’un cadeau stupéfiant: elle nous embrasse et nous donne un baiser au sens propre du terme.

La Sainte Vierge est très jeune, elle paraît avoir vingt ans, et après trente-quatre ans d’apparitions elle est restée tou­jours égale, tandis que nous, nous avons grandi, nous sommes désormais des adultes et maintenant nous sommes même en train de devenir vieux.

Je considère la Gospa comme une mère, mais aussi comme une amie avec laquelle je peux parler; je sais quelle m’écoute toujours.

Quand elle «touche la Terre», c’est-à-dire quand elle se fait voir, nous nous agenouillons; elle apparaît toujours à mi-hau­teur, au niveau de nos têtes. Elle nous regarde d’abord, nous les voyants, puis chacune des personnes présentes et enfin les objets que les fidèles apportent pour les faire bénir et que, de fait, elle bénit. Elle nous parle d’une voix qui a un rythme [una ritmica: une rythmique] et un timbre que je ne réussis pas à décrire, parce qu’on ne comprend pas si elle parle ou bien si elle chante, elle possède une voix mélodieuse.

La Sainte Vierge regarde tous ses enfants parce quelle les aime. Une fois, dans le passé, avec nous il y avait un poli­cier ou d’autres personnes qui étaient venus pour observer; elle nous le montrait. Je me souviens que dans une autre cir­constance elle nous a indiqué un prêtre qui priait pour nous. Quand elle prie, elle tient toujours les bras écartés, un peu tournés à moitié vers le ciel, comme nous pouvons le voir sur tant d’images, tandis que quand elle prie avec nous en récitant le Notre Père, elle lève les bras et tourne les mains vers le ciel.

Je ne peux pas dire précisément combien dure une appari­tion, parce qu’à ce moment-là, c’est comme si le temps s’arrê­tait, je n’arrive plus à me rendre compte des secondes ou des minutes qui passent. Ce sont toujours les autres qui me disent quelle a été la durée de notre rencontre quotidienne.

Une chose est certaine: la Gospa a une très grande patience, parce que chaque jour elle vient ici sur la terre pour nous témoigner de son amour: «Si vous saviez combien je vous aime, vous pleureriez de joie!»

Je dois dire aussi qu'elle n’est pas toujours apparue de la même manière. Certaines fois, aux débuts, durant les pre­mières apparitions, en quatre ou cinq occasions, nous l’avons vue avec la croix. Elle avait en main une croix de bois qui pouvait être haute d’environ un mètre, et elle nous a toujours répété: «La croix est le signe de notre salut!»

Une autre fois, elle s’est montrée avec son cœur et une autre fois encore avec le soleil. Pour ce qui concerne son cœur, elle nous a dit: «C’est le signe de l’amour divin envers l’humanité!» Nous indiquant le soleil, elle a ajouté: «C’est le signe de la lumière de la foi.» Par ces paroles, elle a voulu nous communi­quer que Jésus est la lumière qui illumine notre vie.