Prière libératrice !
Un jour son mari la traita de possédée du démon. A la suite de quoi, elle décida de se suicider en se jetant dans un fleuve. En cours de route, elle passa devant l’église des Franciscains et s’y arrêta pour une dernière prière. C’était un 13 juin.
Pendant sa prière, elle s’endormit et, soudain, Saint Antoine lui apparut et lui remit un billet sur lequel était transcrit le verset de l’Apocalypse 5,5: «Voici que le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu de manière à pouvoir ouvrir le livre et d’en ouvrir les sceaux». À son réveil, surprise de se retrouver avec un billet en main, elle fut guérie instantanément de ses tourments.
Ce parchemin parvint jusqu’au roi du Portugal qui en facilita grandement la diffusion. C’était une formule brève – d’où le nom de BREF – mais efficace entre les mains de tous ceux qui croient.
Cette dévotion au Bref de Saint Antoine est encore populaire aujourd’hui. Le billet circula et opéra des miracles divers dont des guérisons et des apaisements contre les tentations du diable.
L’une des grâces les plus connues est celle qui, pendant l’hiver 1708, sauva d’un naufrage inévitable le navire français « l’Africaine ». L’aumônier du navire écrivit le texte du Bref au nom de l’équipage et le jeta à l’eau. Aussitôt la mer s’apaisai. Ayant constaté son efficacité, les Franciscains répandirent cette dévotion antonienne et recommandèrent de porter le texte «sur soi et dans son cœur».
Le «BREF» de Saint Antoine est un bout de papier, un simple billet sur lequel on inscrit le texte suivant:
Voici la croix du Seigneur!
Fuyez, puissances ennemies!
Le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu!
Alléluia!
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